السبت، 11 يناير 2014

يا الله على شجاعة هذا الشاب المثلي الجزائري!!! تسلم يا ولد بلادي!

Manifeste pour l’homosexualité : Un Algérien prend de gros risques

ALGER (© 2013 Afriquinfos) – Le tout premier manifeste pour l’homosexualité d’Algérie a été publié le 4 septembre dernier par le militant Zak Ostmane. Le jeune Algérien s’insurge contre une société algérienne profondément homophobe et injuste.
Zak Ostomane, l’auteur du premier manifeste gay d’Algérie, a fait preuve de courage. Dans un pays où l’homophobie est monnaie courante et où les relations entre personnes de même sexe sont sévèrement punies par la loi, défendre haut et fort son droit d’aimer qui il veut n’est pas anodin, loin de là.
L’Algérois de 31 ans, très engagé dans la défense des droits des homosexuels, a publié ce 4 septembre sur sa page Facebook 'Zak l’irregilieux’ un coup de gueule dénonçant la situation lamentable des gays d’Algérie et l’absence
totale de soutien de la part de qui que ce soit parmi les intellectuels, artistes et écrivains du pays. Lui-même s'est déjà fortement engagé en faveur des causes féministes.
« En Algérie, chacun son combat, moi je suis solidaire avec tout le monde, les militants des droits de l’homme, la cause des femmes, le combat pour les libertés démocratiques, etc. En revanche, tout ce beau monde n’a jamais manifesté sa solidarité avec moi, pour mes droits et revendications sur la dépénalisation de l’homosexualité », commence-t-il.
Alors que de nombreux pays dans le monde ont accepté le mariage homosexuel et que d’autres l’envisagent sérieusement, un simple acte d’homosexualité en Algérie peut entraîner une peine de prison allant jusqu’à 3 ans et une amende.
Depuis la médiatisation de son manifeste par Algérie.focus et d’autres journaux, Zak a reçu une avalanche de menaces et d’injures, mais également – et surtout – le soutien de la part de différentes personnalités du Maghreb, au nombre desquelles l’écrivain et militante féministe Wassyla Tamzali, la réalisatrice franco-tunisienne Nadia El Fani, l’universitaire et psychanalyste tunisienne Raja Ben Slama et d’autres encore.
« Il est représentatif d’une génération de jeunes qui est en train de construire une liberté, même sans repère » se réjouit Wassyla Tamzali. « Et en ce moment, il souffle une petite brise de printemps à Alger ».
Pourvu que l’été suive…

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